mercredi, 21 mars 2007
LA SUPERCHERIE ÉCONOMIQUE
C’est de la supercherie économique des sarkosystes dont je veux parler ici.
Les supporters du candidat-président du CAC 40 et du show-biz viennent de nous pondre une étude, issue d’un obscur “institut de conjoncture”, selon laquelle ce qu’il appelle les “emplois Bayrou” ne créeraient au mieux que 90.000 emplois. Et il se base, pour l’affirmer, sur un supposé “effet d’aubaine”, issu des processus d’embauche et de fin de contrat, qu’utiliseraient éventuellement certaines entreprises peu scrupuleuses.
C’est une malhonnêteté scandaleuse qui cache mal la panique qui s’est emparée du camp UMP. Malhonnêteté parce qu’ils omettent de dire que le dispositif proposé par François BAYROU ne peut profiter qu’aux seuls nouveaux emplois créés et non aux emplois de remplacement des fins de contrat.
Charles de Courson n’en décolère pas : “Ce rapport est une farce ! C’est une analyse fallacieuse et partiale, un missile téléguidé du grand patronat sarkozyste”. Il est vrai que proposer 2 nouvelles créations d’emploi sans charge pendant 5 ans profitera plus aux PME qu’aux grandes entreprises des amis du CAC 40 de Mr Sarkozy. Et les patrons de la CGPME - qui eux ne sont pas au CAC 40 - et qui ont reçu récemment François BAYROU se sont en effet montré emballés de sa proposition.
Mr Sarkozy est décidément très mal conseillé. De plus, un rapport de la Cour des Comptes - organisme autrement plus sérieux que cet obscur “institut de conjoncture” sorti de la boîte à malices de Mr Sarkozy - reconnaît une certaine efficacité à un dispositif qui est.... pratiquement la copie conforme à celui que propose aujourd’hui François BAYROU pour remettre la France au travail.
Quand Mr Sarkozy en est aujourd’hui réduit à n’utiliser que le mensonge pour rallier à lui les électeurs hésitants, il faut craindre que la campagne ne tombe bien bas.
21:30 Publié dans DÉBATS | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : UDF, Politique, Débats de Société, Bayrou
Commentaires
C'est un devoir plus qu'une conviction...
Écrit par : Vincent | jeudi, 22 mars 2007
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