samedi, 28 avril 2007
COMMENT VOTER au 2nd TOUR ?
COMMENT VOTER quand on avait misé sur BAYROU ?
Questions que j’entends de partout et, particulièrement, depuis la prise de position (strictement personnelle) en faveur de Nicolas SARKOSY de mon ami Yvan LACHAUD, Député UDF du GARD : ”Peut-on voter SARKOZY au second tour quand on a voté BAYROU au premier ? Peut-on voter ROYAL quand on a voté BAYROU ? Après avoir voté BAYROU et écouté son refus de donner des consignes de vote, la logique ne se réduit-elle pas en une alternative dont une branche est l’abstention et l’autre un vote blanc ou délibérément nul, en glissant une feuille de couleur orange, par exemple”
Ayant apporté ma voix et mon soutien plus qu’actif à mon autre ami (de longue date), François BAYROU, je suis tenté de répondre "oui” aux trois questions.
Signe d’indécision ? NON. Signe de mollesse ? NON. Signe de ce réflexe centriste du ”cul entre deux chaises” ? NON. Comme dit BAYROU en souriant, d’ailleurs, ”il n’y a plus deux chaises mais il y en a trois !”. Signe d’embarras ? OUI
L’embarras se comprend, en effet. Les ”supporters" et les ”inconditionnels” de l'une ou de l'autre ont bien de la chance, surtout s'ils agissent plus par réflexe que par réflexion...
J’ai voté BAYROU par conviction, par totale convergence de vue avec lui sur les constats de réalité faits par lui, sur les propositions contenues dans son projet, sur sa volonté de s’attaquer aux problèmes par des réformes structurelles et institutionnelles. En mettant fin à un ”système usé” et à des pratiques politiques indignes d’une Démocratie authentique et moderne. NON à la dette et au surendettement du pays. NON au déficit démocratique de la Nation. NON à la culture des peurs et des réflexes de repli sur soi…
J’ai voté BAYROU par identité de valeurs et d’aspirations, non dans des discours mais dans des actions en profondeur, audacieuses et cohérentes pour lier la Liberté et l’Égalité (ces deux aspirations contradictoires) par une Fraternité recouvrée et réinventée, ce qui implique de remettre l’Homme et les principe d’Humanité au cœur de toute action. Réconcilier l’État (à rendre ”impartial”) avec les citoyens. Sortir la République de ses ornières monarchistes, antidémocratiques, oligarchiques et démagogiques. Réconcilier la Nation et la Société. Reconstituer des liens sociaux forts pour recoudre un tissu social déchiré. Redonner à la France une influence qu’elle n’a plus en Europe et dans le monde, ce qui passe par un regain de fierté d’être Français, sans arrogance, sans nombrilisme et sans cet "escargotisme” (Daniel RIOT) si dévastateur.
Mais j’ai aussi voté pour BAYROU en raison des vertiges citoyens qu’ont provoqués chez moi les deux autres candidats en ”flèche”, les représentants des deux citadelles coresponsables de la situation actuelle de la France, des conditions de vie des Français depuis si longtemps et porteurs de périls graves :
• démocratiques, moraux et sociétaux, sociaux et… européens pour Nicolas SARKOZY, si inspiré par les néo-conservateurs anglo-saxons à la sauce néo-bonapartiste (cela n’est en rien un procès d’opinion !…)
• économiques, financiers et sociaux et… européens pour Ségolène Royale, si prisonnière des archaïsmes de pensée d’un P.S. qui n’a pas su tirer leçons de ses échecs (pas seulement électoraux) de l’ère Jospin et se dépouiller d’idéologies d’un autre âge qui ont partout provoqué des catastrophes. Une partie de la gauche considère toujours que ”social-démocrate” = “social-traître” a réussi à transformer ”libéral” en gros mot, ”européen” en insulte et ”mondialisation” en diabolisation généralisée…
De plus, ni Mr SARKOZY, qui a trop montré ses faiblesses et ses aspects pervers malgré ses jeux d’excellent comédien, ni Mme ROYAL, qui a trop démontré son caractère versatile, ne me paraissaient dignes d’assumer sereinement les fonctions régaliennes que doit assumer le locataire de l’Élysée au nom des Français…
Là, nous sommes dans le jugement subjectif, intuitif même. Mais une élection, c’est un contrat de confiance : j’ai signé avec BAYROU. Je ne signerai pas en toute liberté de choix avec ses deux concurrents sélectionnés au premier tour…
Ce dernier constat à lui seul pourrait rendre légitime un vote blanc (ou nul selon la loi actuelle que BAYROU voulait changer) ou une abstention au deuxième tour.
Le vieil adage ”au premier tour on choisit, au deuxième on élimine” a trop montré sa perversité. En 2002 notamment : quel est le vainqueur qui n’instrumentaliserait pas les voix dont il a bénéficié par refus, par défaut, par choix ”entre deux maux” ? C’est en cela (et en cela seulement) que le slogan ”élection piège à cons” a du sens… Mais quel autre système présente-t-il des pièges moins redoutables ? Trop de gens dans le monde se battent encore pour avoir le droit de vote pour que celui-ci ne soit pas aussi un devoir…
Mais, à partir de ces constats, chacun doit se sentir libre et RESPONSABLE de son choix. C’est cela la ”liberté de vote” (qui existe de toutes façons, les voix n’appartenant qu’à ceux qui les donnent et non à ceux qui les reçoivent)…
La responsabilité consiste donc à savoir imaginer toutes les conséquences directes et indirectes de son vote (ou de son non-choix). Pour soi-même, pour les valeurs qu’on prétend porter, pour la ”sensibilité politique” que l’on peut avoir.
Très franchement, je ne sais pas encore quel bulletin je glisserai dans l’urne le 6 Mai prochain. La campagne est faite pour affiner les jugements, bien peser tous les arguments. Le débat de ce samedi matin (qui a constitué une grande première, qui n’avait rien d’antidémocratique, contrairement à ce qu’affirme Mr SARKOZY, et a même été un apport important dans le sens d’une plus grande clarté des projets respectifs des uns et des autres), puis le face à face du 2 mai auront peut-être une influence.
Deux certitudes, en attendant :
• Je ne perdrai jamais de vue les raisons qui m’ont fait voter BAYROU.
• Je sais déjà ensuite que, quelque soit le résultat de la Présidentielle, l’exigence et l’espoir incarnés par BAYROU doivent se traduire aux Législatives par des votes d'intelligence, de contre-pouvoir constructif et de volonté de rénovation de la vie politique. Ce n’est pas là ”se montrer de droite si la gauche gagne et de gauche si la droite l’emporte” (comme a ironisé Mr SARKOZY). C’est se montrer fidèle à la démarche ”centrale” de François BAYROU et progresser sur le chemin, difficile mais indispensable, de la ”révolution tranquille, sereine et responsable” mise au programme du Parti Démocrate.
14:05 Publié dans DÉBATS | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : UDF, Politique, Débats de Société, Bayrou
jeudi, 26 avril 2007
LES FAUX NEZ
Ils sont de droite : c’est leur choix. Qu'ils l'assument !
Être de droite n'est pas une maladie honteuse. Ce qui est honteux c'est de tricher avec soi-même et avec les autres... Ils n’ont pas à se donner des faux nez et les masques d’un centrisme qui n’a rien de central. Surtout quand ils adhèrent à un ”projet de société” qui n’est en rien libéral, humaniste, chrétien-démocrate mais inspiré par un ”néo-conservatisme” à la mode bonapartiste. Et teintée d'idées qui, voilà peu de temps encore, étaient propagées par ces ”extrémismes” que CHIRAC a tant condamnés avec raison.
À chacun son opinion et ses options. Il n’y a pas ”deux France”, mais une France plurielle. Le ”ni de droite ni de gauche” de François BAYROU est un ”au-dessus de la droite et de la gauche”. En dehors surtout du chant des sirènes de la démagogie et des jeux politiques qui tiennent de bals masqués, des jeux de marionnettes et des spectacles de rôles…
Combien sont-ils parmi les sept millions d'électeurs centristes de François BAYROU à pouvoir voter Nicolas SARKOZY le 6 mai ? Les sondages (toujours à prendre avec des pincettes) répondent : ±40 %. Ce qui laisse entendre que les autres électeurs (±60%) préféreraient ou glisser dans l'urne un bulletin socialiste ou voter blanc. C'est un constat. C'est un fait.
Le candidat de l'UMP va donc, logiquement, tenter d'augmenter cette part en donnant à son discours des accents plus humanistes, plus généreux, plus "social", plus aptes à conquérir les centristes. Il s'y est employé, dès dimanche, en proposant ”un nouveau rêve français” et en promettant de ”protéger les Français (…) qui ont peur de l'avenir, qui se sentent fragiles, vulnérables, qui trouvent la vie de plus en plus lourde, de plus en plus dure”. L’anxiogène se veut rassurant et entame sa campagne avec un mot d’ordre : ”dédiabolisez-moi”.
Les rôles sont partagés au sein des droitistes du centre de l’UMP. L'ancien premier ministre Jean-Pierre RAFFARIN, dans son rôle préféré : il va jouer les ”Monsieur bons offices” pour faire vivre l'idée du ”rassemblement élargi” autour de Mr SARKOZY. ”Nous voulons gouverner avec une majorité ouverte, avec plusieurs pôles, y compris avec des gens de gauche”, affirme cet ex-UDF artisan de la création de l'UMP en 2002.
L'ancien chef du gouvernement (de droite) promet, sans plus de précision, des ralliements également à gauche à la suite de celui, dimanche soir, d'Éric BESSON, l'ancien secrétaire national à l'économie du Parti socialiste.
Aux cotés de RAFFARIN : Jean-Louis BORLOO. Lui promet des carottes à la crème à tous les lapins gourmands… En cirant les chaussures de François BAYROU : ”le message extrêmement important (du score de Mr BAYROU), c'est que, sur un certain nombre de sujets, les gens qui n'ont pas exactement les mêmes idées puissent travailler ensemble. C'est à l'évidence une ouverture politique”
Gilles DE ROBIEN, seul ministre centriste du quinquennat de Jacques CHIRAC, lui, se glisse dans la peau du Croisé vengeur et du sergent recruteur. Sa mission : convaincre les deux tiers des 29 députés UDF de soutenir Mr SARKOZY, en échange d'une clause de non-concurrence de l'UMP dans leur circonscription. L'objectif est ”d'assécher” la représentation de l'UDF à l'Assemblée Nationale pour l'empêcher de constituer un groupe autonome. Du débauchage, un par un. Du chantage pour tous. Des promesses en veux-tu en voilà. Il va même jusqu’à s’engager à garantir aux ”ralliés” une ”indépendance de jugement et de vote” à l’égard de l’UMP. Que c’est beau !
Pour cause : avec des candidats dans toutes les circonscriptions, l’UDF métamorphosée en ”Parti Démocrate” peut sérieusement jouer les ”empêcheurs de paraître en rond”, même avec un scrutin majoritaire à deux tours. Avec 21% sur Paris et plus de 22% sur Strasbourg, par exemple ! Bien des triangulaires peuvent créer des surprises désagréables pour les tenants de ce faux bipartisme qui, à force de diviser la France en deux, la coupe en tranches… et la lamine depuis 25 ans.
Comme l’écrit Daniel RIOT dans un éditorial : ”La vie continue. Et la démocratie est un jardin qui ne se cultive pas que les jours de scrutin”.
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mardi, 24 avril 2007
UN MILITANT DE BASE S'EXPRIME
À mon tour de préciser la position d'un militant de base qui ne veut surtout pas que tout ce qui a été fait depuis quelques mois n'ait servi à rien ou si peu.
Aujourd'hui nous appartenons à une famille politique qui existe réellement par elle-même et qui a fait la preuve sur le terrain qu'elle commençait à s'enraciner dans la vie de nos compatriotes. C'est la raison pour laquelle j'ai beaucoup apprécié la réaction de François Bayrou dimanche soir, qui a confirmé que nous pouvions compter sur lui pour garder et amplifier le socle sur lequel notre formation politique est assise.
C'est d'ailleurs le discours attendu par nombre de militants et d'électeurs qui ne souhaitent pas un ralliement pour l'un ou l'autre des 2 candidats. Il paraît impensable en effet que nous soutenions un candidat qui s'est clairement placé sur la droite de la droite de l'échiquier politique pour récupérer les voix du FN. Pauvre Mme Veil : qu'attend elle de Mr Sarkozy? Je ne cite qu'elle, tellement les autres UDF ralliés sont insignifiants et pathétiques, au même titre que Besson autre traître à qui la devise " plutôt mourir que se déshonorer" est à mille lieues de son petit esprit.
En ce qui concerne la candidate socialiste, le contexte est un peu différent : il est évidemment surréaliste d'envisager un rapprochement sur la base d'une union de la gauche reconstituée avec Mme Buffet, du haut de ses 1,8% des voix, comme gardien du temple. Malgré tout il y a quand même davantage de points de convergence entre les programmes de François Bayrou et de Ségolène Royal. C'est problablement insuffisant pour appeler à voter pour elle, mais c'est quand même un début pour l'avenir, surtout si Sarkozy est élu.
J'en viens donc à ma grande inquiétude et à celle de nombre de nos amis militants : il y a malheureusement de plus en plus de fissures dans la faible carapace de certains de nos élus. J'ai cru comprendre que Sarkozy serait reçu ce soir très, très cordialement par un édile important de l'UDF à Rouen. J'ai aussi entendu çà et là que des députés UDF commençaient à céder aux sirènes venues de l'UMP afin de sauver leur siège ou leur municipalité. J'espère que tout cela n'est que ragots de journalistes.
De toutes façons, nous allons bientôt savoir et je suis certain que François Bayrou saura faire le nécessaire pour pouvoir capitaliser sur les presque 19% de voix obtenues dimanche dernier. Il saura, j'en suis sûr, rappeler à ses élus que la fidélité aux idées est, et doit être, une valeur capitale chez nous et que les plus grandes victoires sont toujours celles obtenues dans la difficulté.
Une de nos amies qui a passé beaucoup de temps sur les marchés ces dernières semaines me demandait très récemment si nous pouvions avoir confiance : je lui ai bien entendu répondu que oui. Notre candidat a toujours su faire preuve de courage : il a refusé la soumission à la loi du plus fort il y a cinq ans, il a refusé un portefeuille prestigieux. Bref il a refusé de faire allégeance ce qui n'a pas été le cas de tous les membres de son groupe parlementaire.
Dans ces conditions je suis de ceux qui pensent que certains doivent se déterminer rapidement et franchement et que leur adhésion au nouveau parti appelé à remplacer l'UDF soit conditionnée à une discipline de parti. Il y a sans doute à l'UDF quelques militants prêts à prendre des responsabilités sur des bases claires, et je suis certain que le nouveau parti démocrate social (peu importe son nom) a tout à y gagner.
Voilà quelques pensées très personnelles sur les évolutions à venir de notre mouvement. Je ne suis certes qu'un modeste adhérent, mais je crois savoir que mon opinion est partagée par beaucoup qui n'osent pas l'exprimer. Je souhaite même qu'elle soit transmise en haut lieu et que nous soyons très nombreux à faire cette démarche.
Un dernier mot : je suis un adepte de la formule " res, non verba". Pour ceux qui n'ont pas fait de latin je traduis : des réalités, non des mots.
Michel ESCATAFAL
12:30 Publié dans DÉBATS | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : UDF, Politique, Débats de Société, Bayrou
lundi, 16 avril 2007
LETTRE OUVERTE
NÎMES, le 16 AVRIL 2007
Madame, Mademoiselle, Monsieur,
Chers amis, chères amies,
La FRANCE connaît actuellement une crise profonde que sept alternances successives nont pas réglée :
un chômage touchant 4,5 millions de personnes
un endettement de plus de 2.000 milliards deuros (si lon tient compte de la retraite des fonctionnaires non provisionnée)
un pouvoir dachat en baisse
une compétitivité économique dégradée
des banlieues en crise
des services publics qui abandonnent progressivement les zones rurales
lEurope en panne de projet et qui se construit sans la FRANCE
Alors que la FRANCE a tout pour réussir, voici quelle doute delle-même, de sa capacité à affronter lavenir, de demeurer lune des grandes nations du XXIème siècle.
Dans cette situation de crise particulière, il faut une démarche politique nouvelle : cest ce que propose François BAYROU.
Comme le Général DE GAULLE et Pierre MENDÈS-FRANCE ont su le faire avant lui quand létat de la FRANCE lexigeait, François BAYROU veut RASSEMBLER, plutôt que diviser, rassembler des hommes et des femmes issus de la gauche moderne et de la droite modérée, tous libérés du carcan des partis pour, quENSEMBLE, ils et elles travaillent à des solutions plutôt que persévérer dans un affrontement idéologique qui a largement démontré sa stérilité sur ces 25 dernières années.
Une grande majorité de Français - quils soient de droite, de gauche ou sans étiquette - pense quil faut une économie de marché performante et des politiques de solidarité et que les deux sont liées.
François BAYROU veut nous rassembler autour dun PROJET, projet auquel je crois et auquel jadhère sans réserves :
cest une politique dégalité qui redonne à chaque Français les mêmes chances de réussir, quelle que soit sa condition sociale.
cest léducation, luniversité et la formation qui deviendront une priorité absolue. Cest se fixer pour objectif que tous les enfants sachent lire, écrire et compter en 6ème.
cest un pays qui donne aux petites et moyennes entreprises la possibilité de se développer et donc de créer de lemploi avec des mesures simples et dont lefficacité est reconnue de la majorité des experts économiques.
Comme François BAYROU, nous voulons une République remise en ordre et où les politiques donneront lexemple, où la responsabilité retrouvera un sens, la dépense publique enfin maîtrisée et mieux contrôlée. Un gouvernement de moins de 20 Ministres, un cumul des mandats enfin interdit, des parlementaires rémunérés en fonction de leur présence aux séances des Assemblées.
LÉtat et les services publics seront là où les Français en ont besoin et non plus uniquement dans les seuls quartiers nantis et déjà sécurisés. Le monde rural ne doit plus être abandonné.
La FRANCE est fragile : elle est aujourdhui menacée déclatement. Il faut un Président qui rassemble et non un Président qui oppose les catégories de Français les unes contre les autres.
La FRANCE a un message quelle doit porter en Europe et dans le monde : il faut un Président qui soit à la hauteur de la situation.
La FRANCE est inquiète : il faut un Président qui la rassure.
Je crois profondément que François BAYROU est celui qui peut tous nous rassembler, représenter notre pays et rassurer nos compatriotes.
En 2002, les Français voulaient que les choses changent : Jean-Marie LE PEN a été porté au second tour contre Jacques CHIRAC. Çà na servi à rien et rien na changé, tout au contraire.
En 2007, en votant François BAYROU, vous affirmerez votre refus que la FRANCE continue sur le même chemin. Vous affirmerez votre désir dune République nouvelle, pacifiée, qui sattaque enfin aux vrais problèmes de la Nation, qui sattaque à vos difficultés quotidiennes, plutôt que de chercher à satisfaire des appareils des partis, quels quils soient, et les ambitions personnelles.
Voter pour François BAYROU, cest donc donner une chance de faire bouger la FRANCE en faisant bouger nos lignes de pensée.
Cest ce que je crois. Cest ce que je souhaitais partager avec vous.
Je vous prie de croire, Madame, Mademoiselle, Monsieur, chers amis, chères amies, à lassurance de mes sentiments les meilleurs.
François VAN DE VILLE